Une bonne récolte ne fait pas un bon vin! La récolte s’est bien passé la samedi dernière et ça a commencé la partie suivante du processus. Merci encore à l’équipe, nos amis et voisins qui ont participé. J’espère qu’il a été une grande journée.
Nous ne produirons qu’une vin de “première étiquette” – il n’ y a pas de deuxième “cru”! Ainsi, alors que nous avons récolté les raisins à la main, nous n’avons retenu que les meilleures grappes et laissé tomber le reste. A la porte de la cave, nous avons fait un triage final avant d’enlever les rafles à partir des baies de raisins dans l’érafloir. L’élimination des rafles permet également de minimiser les goûts végétaux ou herbacés – parfois trouvé dans les vins variétaux de Cabernet Franc. Après l’érafloir, nous avons chargé la cuve et permis une fermentation de la levure naturelle au départ. Nous avons ajouté une petite quantité de levure préparée vers le milieu de cette semaine pour prévenir une chute de l’activité de fermentation.
Albane Bervas a accepté notre invitation oenologue. Merci, j’espère que ce sera un partenariat fort pour un temps très long. Albane et sa mère Pascale vérifient le progrès du vin tous les jours, remontent par pompe le jus du côté au fond de la cuve sur la tête du chapeau des peaux et finalement pigent les solides au fond de la cuve pour extraire la couleur et des tanins des peaux et des solides.
Albane rapport (de ses dégustations et des analyses de laboratoire) que nous allons faire un bon vin, très équilibré, peut-être un peu acide au départ, mais, avec un élevage assez long, nous allons extraire la couleur optimale et “gras” des raisins et réaliser un bon équilibre. Il sera probablement un vin qui se conserve bien. C’est beaucoup d’informations après une semaine dans la cave – quelle chance d’avoir un vigneron très talentueux rédigeant cette partie cruciale du processus. Nous vous tous garderons mis à jour avec le progrès.
En attendant, voici quelques photos de Albane, Pascale, le vin et notre petit chai.
